Je n’ai aucune idée de quelle cuisine italienne régionale ce plat serait originaire. Je suis par contre certain qu’il est italien d’origine et au vu de la présence des anchois, je pencherai pour l’Italie centrale ou méridionale. D’une manière tout à fait arbitraire, je le met dans la section de la cuisine italienne des Pouilles. Ce plat est facile à préparer. Il demande juste un peu d’attention aux oignons afin qu’ils n’attachent pas. La recette est pour 4 personnes.
Dans une sauteuse, faites chauffer 3 cuillères à soupe d’huile d’olive. Faites revenir rapidement et à feu vif les côtelettes des deux côtés. Retirez les. Mettez les 3 autres cuillères à soupe d’huile d’olive dans la sauteuse. Chauffez légèrement, ajoutez les oignons et faites les revenir à feu doux une dizaine de minutes. Ajoutez les herbes, les olives et les anchois découpés en petits morceaux. Salez (attention aux anchoix déjà salés). Disposez les côtelettes sur les oignons. Couvrez et laissez mijotez à feu très doux une quinzaines de minutes. Si les oignons attachent, versez un tout petit peu d’eau tiède.
Read MoreCrostini à la napolitaine
Excellent en antipasti. Une recette en ligne droite de la cuisine italienne de Campanie et plus précisément de Naples. Et surtout, une recette facile à réaliser. Pour 4 personnes. (Pour l’anectode, savez vous que le napolitain est la langue parlée à Naples qui fait partie d’un ensemble plus vaste de parlers dits méridionaux, parlés dans les régions proches de la Campanie (Molise, nord de la Calabre, nord des Pouilles, Basilicate). C’est une langue romane qui reste très vivante aujourd’hui dans les rues de Naples et dans sa périphérie puisque la majorité des familles communique encore en napolitain (seul 12% des familles napolitaines parleraient uniquement l’italien), même si la langue officielle et enseignée dans les écoles reste l’italien. Le Napolitain est également présent en dehors des terres italiennes, en effet le dialecte parlé à Buenos Aires est très proche du Napolitain et de ses intonations. Ceci est du, notamment, à l’immigration autrefois importante en provenance du Sud de l’Italie vers la capitale Argentine. Source : wikipedia).
Egouttez bien les anchois de l’huile. Coupez les en deux. Coupez les tranches de pain en deux. Huilez les légèrement. Disposez sur chaque tranche un morceau de tomate pelée, une tranche de mozzarella et un filet d’anchois. Salez (mais attention à l’anchois qui pourrait être déjà salé) et saupoudrez d’une pincée d’origan. Déposez au four préchauffé à 180 degrés quelques minutes (le temps que la mozzarella soit un peu fondue. Donnez un tour du moulin à poivre.
Faites dorer légèrement les tranches de pain dans l’huile d’olive. Procéder pour la suite de la même manière.
Read MoreJ’ai trouvé la recette de ces aubergines sur un site de cuisine italienne (les recettes sont en italien) mais avec une recherche de diététique méditerranéenne. On trouve des aubergines déjà grillées dans les rayons des supermarchés ou dans les épiceries. Il n’est pas difficile de le faire soi même. Pour ce faire, détaillez l’aubergine en rondelles (voir photo). Saupoudrez de sel. Mettez les rondelles dans une passoire et attendez une petite heure que l’aubergine ait rendu son eau. Séchez bien l’aubergine. Huilez légèrement un grill. Déposez les tranches d’aubergines et faites griller quelques minutes de chaque côté. Si vous disposez d’un barbecue, le gout en sera meilleur. Dans ce cas, huilez légèrement les rondelles d’aubergines avant de les déposer sur la grille du barbecue.
Versez dans un petit saladier l’huile et l’origan. Salez et poivrez. Mélangez. Détaillez en fines rondelles la tomate et la mozzarella. Sur une rondelle d’aubergine, déposez une tranche de mozzarella. Avec un pinceau à cuisine, enduisez légèrement la tranche de mozzarella d’huile à l’origan. Ajoutez la tomate. Huilez à nouveau. Mettez une feuille de basilic. Ajoutez une rondelle d’aubergine. Recommencez la même opération avec la mozzarella et la tomate. Terminez avec une tranche d’aubergine. Mettez le tout au frigo. Servez bien frais.
Read MoreDans la cuisine italienne, les recettes de risottos sont nombreuses. Dans sa simplicité, celle-ci offre néanmoins un gout généreux dû au Barolo, vin puissant, robuste et sec. Si vous n’en trouvez pas un Gigondas ou un Châteauneuf-du-pape le remplaceront sans problèmes. Pour le riz, il faut impérativement que celui-ci soit adapté au risotto (à exclure donc ces riz qui ne collent jamais !). L’association de riz et de vin peut surprendre mais comme l’affirme un proverbe piémontais : « le riz naît dans l’eau et meurt dans le vin ». La recette est pour 4 personnes.
Hachez finement l’oignon et le persil. Faites fondre dans une sauteuse 50 gr de beurre. Ajoutez l’oignon et faites le revenir à feu doux. Versez le riz, mélangez et laissez dorer 1à 2 minutes. Ajoutez alors un verre de Barolo et un de bouillon de viande. Salez. Augmentez légèrement le feu. Attendez que tout le liquide soit absorbé par le riz. Continuez ainsi en ajoutant en alternant un verre de vin et un autre de bouillon jusqu’à ce que le riz soit cuit. Ajoutez le beurre restant et parsemez de persil haché. Mélangez délicatement.
Read MoreLa recette m’a été demandée par une visiteuse du blog il y a quelques jours. Dans la cuisine italienne des Pouilles, la focaccia c’est simplement de la pâte à pain. Mais avec 2 nuances. On peut y ajouter une pomme de terre cuite réduite en purée. Mais surtout, pour une bonne réussite, il faut que la pâte reste assez molle sans toutefois qu’elle soit trop collante. C’est la seule difficulté. Pour le reste c’est simple. Il suffit d’amalgamer la farine, l’eau et la levure comme pour du faire du pain et de laisser lever. On peut voir, en été, sur les plages des Pouilles, des jeunes ou moins jeunes, tirés de leurs sacs une focaccia fourrée de mortadelle ou de jambon et qui leur sert de déjeuner.
La focaccia et taralli. Extraite du livre: La checine de nononne de Giovanni Panza. Avec l'aimable autorisation de l'éditeur: Schena Editore.
Cuisez la pomme de terre sans la peau. Réduisez la en purée. Amalgamez la farine, l’eau (commencez avec peu d’eau), 1 cuillère à soupe d’huile d’olive, la purée de pomme de terre et le sel. Travaillez le mélange jusqu’à qu’il ne colle plus aux mains et que la pâte soit bien molle. Ajoutez l’eau au fur et à mesure. Huilez un plat à four. Déposez y la pâte. Déposez sur la pâte des morceaux de tomates pelées et les olives. Couvrez et laissez lever durant 1 bonne heure. Suivant l’épaisseur que vous voulez donner, adaptez la taille de votre plat. La pâte doit doubler de volume. Il ne faut pas se préoccuper si les tomates s’enfoncent dans la pâte. Une fois la pâte levée, parsemez d’origan et arrosez d’un fin filet d’huile d’olive. Préchauffez le four à 220 degrés. Enfournez et diminuez la température à 180 degrés. La cuisson dure une trentaine de minutes.
Read More